La course, dans le cas présent pour nous faire payer, est possiblement l’image la plus représentative lorsqu’on souhaite illustrer la nature du recouvrement de créances. Malgré l’évolution des pratiques et l’utilisation de nouvelles technologies, une chose est certaine, le temps joue toujours contre nous.

Course contre la dépréciation

Selon notre expérience, il s’agit d’un concept abstrait pour plusieurs créanciers, incapables d’apprécier justement la valeur de leurs mauvaises créances. De plus, la dépréciation d’une dette s’accélère rapidement ! La loi prévoit un délai de 3 ans, suivant le dernier défaut de paiement du débiteur, durant lequel un créancier peut se prévaloir d’un recours judiciaire. Une fois la dette prescrite, bien qu’elle soit toujours moralement due, à toute fin pratique, elle ne vaut plus rien.

Or, la valeur d’une dette va exponentiellement diminuer à mesure que le temps passe. Cette dépréciation s’explique facilement puisque les chances de recouvrer une créance s’amoindrissent selon une courbe similaire et prévisible. Le premier 90 jours suivant la date de paiement demeure la meilleure période pour recouvrer un compte en souffrance, c’est-à-dire que très peu d’efforts doivent être déployés et que le retour sur cet investissement est considérable. Lorsque les comptes toujours impayés sont ensuite soumis à une agence de recouvrement, les meilleures chances de les recouvrement se situent durant les 3 premiers mois. Et, à la grande surprise de plusieurs créanciers, une bonne portion de ces comptes se règlent simplement en envoyant un premier avis de recouvrement !

Chances de recouvrer

Nous remarquons que plusieurs propriétaires de PMEs et responsables des comptes à recevoir ne saisissent pas aussi clairement cette urgence d’agir et remettent souvent le ménage de leurs comptes en souffrance à plus tard. Considérant ce concept de dépréciation, il est peut être plus facile de comprendre l’importance d’établir en amont un processus rigoureux, idéalement automatisé, quitte à impartir rapidement à un tiers compétent. 

Course contre les autres créanciers

Bien qu’il y ait plusieurs profils de débiteurs, il n’est pas rare, pour ne pas dire commun, qu’un même individu ait contracté des dettes auprès de plusieurs créanciers et qu’il soit dans l’impossibilité de les rembourser tous, et ce, malgré ses meilleures intentions. À ce moment, tout dépendant de sa capacité de payer, plusieurs créanciers n’auront malheureusement pas droit à leur pointe de tarte et devrons éventuellement radier ces dettes.

Morceau de gâteau

Au final, qui aura les meilleures chances de se faire payer ? 

  • Le premier à envoyer un avis de recouvrement;
  • Le premier à loger un appel;
  • Le premier à prendre une entente de paiement;
  • Le premier à réagir lorsque la situation financière du débiteur s’améliore

À toute fin pratique, une agence de recouvrement moderne, comme ARM, ne joue tout simplement pas dans la même ligue que le créancier moyen tentant de recouvrer lui-même ses créances. Quotidiennement, nos informations de contact et celles entourant la situation financière de nos débiteurs sont mises à jour. Lorsqu’un individu décroche un nouvel emploi, reçoit un héritage ou se met à rembourser spontanément ses dettes, nous souhaitons être les premiers avisés. Évidemment, on engage habituellement une agence pour gagner la course et pas seulement pour y participer !

Conclusion

Simplement dit, la procrastination est l’ennemie de celui qui aimerait recevoir son dû ! Le temps joue toujours contre vous, considérant à la fois la valeur de la dette, les chances de la recouvrer et les autres créanciers dans la course. Assumant que vos compétiteurs sont rapides, expérimentés, compétents et qu’ils utilisent des technologies supérieures, quelle est votre plan pour gagner cette course ?

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